La capitale est située au centre du pays, à 140 km de l’océan Pacifique et au pied des Andes. Au coeur d’une riche région agricole, le "grand Santiago", centre administratif, politique et intellectuel du pays, concentre près de 6 millions d’habitants.

Fondée en 1541 par le conquistador espagnol Pedro de Valdivia, éprouvée à plusieurs reprises par les tremblements de terre, la ville présente quelques curiosités touristiques et de nombreux musées.

Tout autour de Santiago s’étend de nombreuses vallées viticoles. Le climat idéal de cette région, fourni un vin de qualité, parmi les meilleurs vin d’Amérique du sud. Particularité du vignoble, le Carménère : une résurrection chilienne d’un cépage français quasi disparu de nos vignobles.

Ce grand port maritime, situé dans une large baie de l’océan Pacifique, à 150 km au nord de la capitale, compte 1,4 million d’habitants. C’est aussi un centre industriel (agroalimentaire, textile, produits chimiques et dérivés du cuir et des métaux). Important port d’escale sur la route maritime entre le Cap Horn et la Californie, avant l’ouverture du Canal de Panama en 1914, il est toujours le premier port marchand du pays. Vina del Mar, situé a quelques km au nord est la principale station balnéaire du Chili.

Situé au nord du pays, entre Arica et la Serena, le désert d’Atacama est le plus aride du monde. Il abrite une géographie très variée du nord au sud et des sites naturels spectaculaires. Parmi eux : Le Parc National Lauca ou Ojo del Salado, les geysers du Tatio, la vallée de la lune, le salar d’Atacama, ainsi que de grandes étendues désertiques à découvrir a pied, à cheval ou en 4x4.

Il est aussi agréable de visiter les nombreux villages aux murs blancs, comme San Pedro, Chiu Chiu, situé chacun dans une oasis. Atacama abrite également quelques villages fantômes. Humberstone était un village minier de la fin du 19eme et début du 20eme siècle. Il est aujourd’hui sur la liste des sites du patrimoine mondial en péril.

La culture Aymara est omniprésente dans ce désert. Ce peuple vit en harmonie avec la terre ; la « Pachamama », dans une atmosphère d’entraide et de responsabilité partagé. Dans ces allées et venues dans le désert, le peuple Aymara a laissé des traces de son passage sous la forme de géoglyphes et de pétroglyphes. Ces symboles mystérieux, nés des conversation et des rêves, guidaient les caravanes marchandes à travers le désert.